En un week-end le salon du mariage condense toute l’effervescence d’une saison nuptiale, du gâteau vintage en crème pastel à la mini-dress civil qui bouscule la robe princesse. L’édition 2024 mise sur des rituels éco-conscients, la palette bleu Marseille terracotta et des outils digitaux capables d’envoyer une story avant même la découpe du dessert. Voici les tendances, chiffres et astuces à connaître avant de filer entre les allées parfumées de fleurs locales.
Salon du mariage 2024, l’évènement clé pour futurs mariés
Que trouve-t-on sur un salon du mariage
Véritable marché couvert de la noce, un salon du mariage réunit en un seul lieu les métiers indispensables au grand jour : créateurs de robes et de costumes, joailliers, traiteurs, photographes, décorateurs, musiciens, loueurs de véhicules, agences de voyages pour la lune de miel. Les allées se découpent généralement par pôles thématiques afin de guider les visiteurs : mode et accessoires, réception et gastronomie, scénographie et fleurs, services digitaux. Des défilés de mode cadencent la journée, tandis que des ateliers express — confection d’un centre de table, coaching premiers pas de danse, démonstration de “wedding content creator” — offrent une mise en situation concrète. Sur certains stands, il est possible de tester un menu, d’imprimer un faire-part en avant-première ou de simuler la décoration d’une table grâce à la réalité augmentée.
Profil des visiteurs et leurs attentes
Le public se compose d’abord de couples fiancés dans les 12 à 18 mois qui précèdent la date choisie. 78 % viennent pour comparer les prestataires et affiner leur budget, 54 % recherchent des idées de décoration inédites et 31 % s’intéressent à la dimension éco-responsable de l’évènement, d’après le baromètre Mariages.net. Les parents ou témoins les accompagnent souvent, actifs dans la prise de décision. Les futurs mariés urbains privilégient les solutions clé en main, tandis que les futurs mariés ruraux ou en micro-mariage cherchent plutôt des artisans locaux et des options modulables. Attentes communes : des devis instantanés, des offres privilèges réservées au salon et une source d’inspiration visuelle capable de rassurer sur la cohérence du thème.
Chiffres clés exposants, budget, fréquentation
Le Salon du mariage Paris Porte de Versailles annonce 300 exposants et 18 000 visiteurs sur deux jours, ce qui en fait le plus grand rendez-vous français. Le billet d’entrée s’affiche à 14 €, souvent remboursé sous forme de bon de réduction chez un prestataire partenaire. En région, les salons comptent de 80 à 150 stands, un ticket moyen de 8 à 12 € et une fréquentation comprise entre 2 000 et 6 000 personnes. Côté exposants, le coût d’un stand de 9 m² oscille entre 1 200 et 2 500 €, incluant le référencement dans le guide officiel. Pour les visiteurs, un passage au salon permet de collecter en moyenne huit devis et de réaliser jusqu’à 15 % d’économie grâce aux offres exclusives annoncées microphone en main tout au long de la journée.
Tendances mariage 2024, le décryptage complet
Mode nuptiale, mini-dress et manches volumineuses
Mini-dress pour la mairie, robe longue pour la cérémonie puis slip-dress fendue pour la soirée : la garde-robe du jour J se fractionne en trois actes. Les données House of Weddings signalent +35 % de commandes “drop-waist” et +28 % de demandes de mini-robe civil, un clin d’œil sixties jugé plus photogénique qu’une coupe princesse.
Autre signature de la saison, les manches volumineuses : ballon, gigot ou bishop, elles structurent la silhouette sans corset et se décousent souvent après le vin d’honneur pour passer en version bustier. La tendance s’inscrit dans un mouvement “fashion first” où l’on investit plutôt dans une pièce couture que dans une traîne à usage unique.
Accessoires pearlcore, gants et perles rétro
Le mot-clé “pearlcore” a explosé de 52 % sur ThePerfectWedding. Headbands perlés, voiles constellés et boutons de manchette nacrés signent un retour du rétro chic années 20. Les gants, longs ou au-dessus du poignet, se glissent dans les séances photos “old money” et se retirent pour le dîner afin de limiter les traces de maquillage.
Côté marié·e·s ou témoins, la perle dépasse le simple bijou et gagne la papeterie : enveloppes fermées par sceaux nacrés, menus imprimés sur papier grain coquille, rappel subtil mais cohérent avec le look global.
Déco durable, bleu Marseille et terracotta
La palette 2024 met à l’honneur le bleu Marseille et le terracotta, duo terre-mer repéré dans +140 % des recherches Pinterest. Utilisé en lavis sur la signalétique ou en lin lavé pour les nappes, ce bleu saturé tranche avec l’argile brûlée des vases, le tout posé sur du mobilier chiné pour limiter la location longue distance.
Les wedding designers privilégient les fleurs locales en bottes de saison, des bougies de cire recyclée et de la vaisselle réemployable. Les livres d’or deviennent des vinyles ou polaroids pour éviter les impressions superflues. Une approche déco qui répond à la demande éco-wedding sans sacrifier l’audace chromatique.
Gastronomie responsable et vintage cakes
La vague “zero-waste catering” redéfinit les menus. Traiteurs labellisés proposent buffets à 80 % végétal, sourcing à moins de 200 km et tri des biodéchets. Les bars à cocktails low-ABV séduisent autant pour la modération que pour la réduction de verre consigné.
Côté pâtisserie, le vintage cake en forme de cœur, garni de flots de crème pastel, grimpe de 76 % sur Pinterest. On convoque l’esthétique nineties : cerises confites, inscriptions au pochoir et supports soucoupes empilées. Résultat, un dessert Instagrammable qui se transporte facilement vers le dancefloor quand le layer-cake XXL restait souvent figé en salle.
Tech mariage, wedding content creator et AR
Finie la dépendance au seul vidéaste. Près d’un tiers des prestataires référencés sur Mariages.net proposent un wedding content creator. Son rôle : capturer stories, reels et after-movies verticales livrés en moins de 24 h pour que les mariés alimentent leurs réseaux en temps réel.
L’AR s’invite dans les faire-parts. En scannant le QR code, les invités découvrent un hologramme des futurs époux ou une mise en scène 3D du plan de table. Les DJ adoptent des murs LED interactifs qui réagissent au live band. Ces innovations relancent la question RGPD et incitent les couples à préciser le droit à l’image sur les cartes “welcome” dès l’arrivée des convives.
Éco-wedding, réduire l’empreinte carbone
Traiteur zero waste et menu végétal
Un mariage classique génère près de 180 kg de déchets et 63 t de CO₂. Les couples sensibles à la planète misent donc sur des prestations zéro gaspillage : vaisselle consignée, fontaines à boisson plutôt que bouteilles, ban de glace remplacé par une station granité maison. Les traiteurs réutilisent chutes de légumes pour les bouillons, redistribuent les excédents via des applis solidaires et bannissent les portions individuelles qui finissent à la poubelle.
Le passage à un menu végétal allège la facture carbone d’environ 60 % selon l’ADEME. Les convives découvrent des assiettes calibrées gastronomiques : tatin de tomates anciennes, risotto d’épeautre fumé, mousse au chocolat aquafaba. Pour les irréductibles carnivores, un unique plat de partage volailles fermières suffit, évitant le doublon entrée-plat. Côté boissons, vins biodynamiques et limonades artisanales remplacent sodas importés.
Fleurs locales et scénographie réutilisable
Le poste floral pèse lourd quand les pivoines viennent du Kenya. Passer en circuit court divise quasiment par deux l’empreinte transport. Les ateliers slow-florist proposent des bouquets de fleurs des champs, dahlias d’Île-de-France ou roses de Nantes, coupées la veille. En hiver, les compositions s’adaptent : feuillages, fleurs séchées, branches de coton.
Pour la décoration, la règle est simple : louer ou transformer. Un arche en bois du cérémonial devient photobooth pour la soirée, les guirlandes LED servent au brunch du lendemain, les nappes neutres reviennent dans la location événementielle.
- Numéro de table gravé sur ardoise effaçable
- Chemins de table en lin que les mariés garderont chez eux
- Photophores à bougies rechargeables plutôt que chauffe-plat jetables
Ces petits choix additionnés font baisser la production de déchets de près d’un tiers.
Mesurer et compenser les émissions CO2
Réduire avant de compenser reste le mantra. Plusieurs calculateurs gratuits, dont Planète GES ou « Mariage Bas Carbone » de l’association Event Green, estiment les émissions à partir du nombre d’invités, des kilomètres parcourus et du menu retenu. Le bilan s’affine avec les prestataires : traiteur, DJ, fleuriste.
Quand la marge de réduction est atteinte, la compensation intervient : financement de haies bocagères via Reforest’Action, programme solaire dans la Drôme ou soutien à une ferme d’algues qui capte le CO₂. Un certificat mentionne la quantité absorbée, à glisser dans le livret de cérémonie pour sensibiliser les proches. Transparence renforcée, image responsable soignée : 47 % des couples français placent désormais ce critère avant le feu d’artifice final.
Micro-mariage ou grand format, quel concept choisir
Micro-wedding, gains de budget et convivialité
Le micro-mariage réunit une poignée d’invités, souvent moins de 50. Le baromètre Mariages.net signale une hausse de 19 % de ce format, dopée par la recherche d’un événement plus intime et par un souhait de limiter les dépenses. Passer de 120 à 40 couverts, c’est économiser près de 40 % sur le poste traiteur et diviser par deux la facture décoration, puisqu’un seul espace suffit souvent pour la cérémonie, le dîner et la soirée.
Au-delà du budget, la convivialité change tout. Le couple profite réellement de chaque invité, le timing s’allège, la prise de parole devient simple et les animations interactives trouvent toute leur place. L’option d’un lieu atypique — maison familiale, galerie d’art, ferme éco-rénovée — gagne en faisabilité grâce au faible nombre de convives. Cette maîtrise de l’échelle soutient aussi une démarche durable : moins de transport, moins de chutes alimentaires, un cadeau d’invité plus personnalisé comme une bougie artisanale ou un plant de fleurs locales.
Mariage XXL, astuces pour maîtriser les coûts
Un mariage XXL restera le choix des grands clans ou des couples aimant les célébrations spectaculaires. Pourtant, les montants s’envolent vite, surtout sur la restauration, la location et l’animation. Quelques réflexes permettent de tenir la barre :
- Jouer sur la saison : réserver en semaine ou hors haute saison fait baisser la note de 20 à 30 % sur de nombreux domaines.
- Packages tout-compris : certains lieux intègrent mobilier, sono et coordination, évitant la multiplication des prestataires et les marges cumulées.
- Menu rationalisé : un cocktail dînatoire riche en corners food réduit les frais de service, tout en offrant une expérience conviviale.
- Invitations et plans de table digitaux : économie de papeterie, mise à jour instantanée et moins de gaspillage papier.
- Groupes de prestataires : booker DJ, éclairage et photobooth auprès d’une même agence peut générer jusqu’à 15 % de remise forfaitaire.
Enfin, penser éco-responsable reste compatible avec la grande échelle. Louer la décoration, donner les fleurs à une association ou opter pour un traiteur zero waste limite les coûts cachés liés aux déchets et renforce la dimension engagée de la fête.
Agenda des salons du mariage en France
Salon de Paris Porte de Versailles, infos pratiques
Date 21 et 22 septembre, Hall 5.2 / 5.3 du parc des expositions, 10 h-19 h sans interruption. Accès métro 12 Porte de Versailles, T2 et T3a, parkings P6 et P7 conseillés le dimanche matin. Billetterie 14 € en prévente, 16 € sur place, gratuit pour les moins de 12 ans. Les organisateurs annoncent 300 exposants, six défilés par jour, un espace wedding content creator et des ateliers DIY pour bouquets responsables. Un vestiaire zéro plastique, mis en place avec l’association La Voie Verte, permet de déposer vélo ou trottinette.
Grandes dates dans les régions et DOM TOM
- Lille Grand Palais, 5-6 octobre, 160 stands, nocturne le samedi.
- Lyon Eurexpo, 11-13 octobre, 220 exposants, focus micro-mariage.
- Marseille Parc Chanot, 18-20 octobre, village éco-wedding et food trucks.
- Bordeaux Palais 2 l’Atlantique, 26-27 octobre, 140 professionnels, tests de dégustation « zero waste catering ».
- Nantes La Beaujoire, 9-10 novembre, 120 exposants, show déco bleu Marseille.
- Fort-de-France, Martinique, 23-24 novembre, 80 exposants, animations créoles.
- Saint-Denis, La Réunion, 30 novembre-1er décembre, 70 stands, corner perles et vanille locale.
- Papeete, Tahiti, 15-16 février, 60 exposants, focus cérémonies plage.
Ces dates sont susceptibles d’évoluer, un passage par les sites officiels reste recommandé avant toute réservation.
Comparatif exposants, surface et tarifs
| Ville | Exposants | Surface (m²) | Entrée prévente |
|---|---|---|---|
| Paris Porte de Versailles | 300 | 14 000 | 14 € |
| Lyon Eurexpo | 220 | 9 500 | 12 € |
| Marseille Parc Chanot | 200 | 8 000 | 10 € |
| Bordeaux Palais 2 l’Atlantique | 140 | 6 000 | 9 € |
| Lille Grand Palais | 160 | 5 500 | 8 € |
| Saint-Denis (La Réunion) | 70 | 3 000 | 7 € |
Les chiffres proviennent des dossiers de presse des organisateurs. Un billet acheté en ligne reste en moyenne 15 % moins cher qu’à la caisse et donne souvent accès à un tirage au sort robe ou costume.
Préparer sa visite, check-list et bons plans budget
Questions à poser aux prestataires clés
Arriver avec une liste de questions précises fait gagner un temps précieux sur le salon. Voici les incontournables à glisser dans votre tote-bag :
- Traiteur : proposez-vous un menu végétal ou zero waste ? Quelle politique de re-distribution des invendus ? Tarif par couvert pour un micro-mariage de 50 invités vs 150 ?
- Robe et costume : délai moyen de retouche ? Option seconde main ou location ? Quelles matières écoresponsables disponibles dans mon budget cible ?
- Photographe / wedding content creator : nombre d’heures couvertes, droits d’usage des images sur les réseaux, sauvegarde et RGPD des données invitées ?
- Décorateur floral : provenance des fleurs, alternatives locales hors saison, possibilité de recyclage ou don après l’évènement ?
- DJ ou live band : système son adapté aux lieux extérieurs, playlists inclusives, options hybrides DJ-live pour réduire le cachet ?
- Coordination jour J : présence d’un plan B météo, gestion des prestataires externes, majoration horaire après minuit ?
Applications pour organiser les rendez-vous
Entre deux allées du salon, un smartphone bien équipé fait office d’assistant personnel. Trois outils plébiscités par les planneurs :
- Mariages.net : module agenda intégré aux fiches exposants, rappel automatique et suivi de devis. Pratique pour centraliser les contacts scannés sur le salon.
- Trello ou Notion : un tableau « avant, pendant, après le salon » pour assigner des tâches, classer flyers et photos, étiqueter les prestataires favoris.
- Doodle & Calendly : pour bloquer en un clic la visite du showroom ou la dégustation traiteur la semaine suivante, sans échanges de mails interminables.
Astuce timing : caler les rendez-vous sur place entre 11 h 30 et 14 h, créneau où les stands sont souvent moins saturés.
Billetterie, réductions et codes promo
Le billet plein tarif pour le salon du mariage de Paris s’affiche à 14 €, mais plusieurs options permettent de faire baisser la note :
- Early-bird : ouverture de la billetterie trois mois avant, remise de 30 % en achat en ligne.
- Code influenceur : les comptes Instagram de planneurs partenaires publient régulièrement des codes à –4 € sur l’entrée.
- Formule duo : deux billets + catalogue officiel à 20 € au lieu de 28 € sur place, idéal pour le couple.
- Groupes : dès cinq billets, réduction automatique de 25 % et accès prioritaire aux défilés.
- Invitations exposants : certains traiteurs ou boutiques de robes offrent une entrée gratuite lors d’une prise de rendez-vous confirmée.
Pensez à fixer un plafond dépense salon, par exemple 100 € incluant transport, vestiaire et petite restauration, pour éviter les achats impulsifs.
Mariage inclusif, accessibilité et diversité
Prestataires handi friendly et LGBTQ+ safe
Les futurs mariés viennent de plus en plus sur un salon pour dénicher des professionnels formés à l’accueil de tous les publics. Le premier point à vérifier reste la chaîne d’accessibilité : rampe ou élévateur mobile sur le lieu de réception, sanitaires PMR, cuisine adaptée aux régimes médicaux, plan de table laissant la bonne largeur de passage. Certains traiteurs proposent un menu imprimé en braille ou un code couleur pour les allergènes, alors que les DJ incluent des rubans lumineux pour les invités malentendants.
Côté inclusion LGBTQ+, les démarches commencent dès le premier mail : formulaire qui demande le prénom et non le « nom de jeune fille », contrat sans mention « mariée vs marié », engagement signé sur une charte « safe space ». Les planneurs spécialisés affichent le badge « LGBTQ+ friendly » délivré par l’association Weddingland pour garantir un personnel sensibilisé aux questions de genre et d’orientation. Sur les stands du Salon de Paris, un drapeau arc-en-ciel discret signale les prestataires partenaires. Les couples apprécient aussi les photographes sachant gérer les pronoms choisis et éviter les clichés hétéronormés dans la pose.
Pour identifier ces adresses, les visiteurs notent trois questions clés à poser : le lieu est-il entièrement de plain-pied ? quelle expérience le prestataire a-t-il déjà avec des unions LGBTQ+ ? accepte-t-il un contrat sans surcoût lié à l’adaptation ? Une fiche check-list distribuée à l’accueil du salon résume ces points et évite les mauvaises surprises quand vient l’heure de signer.
Cérémonies multiculturelles et rituels mixtes
Les couples bi-nationaux ou interconfessionnels composent aujourd’hui près d’un mariage sur quatre en France, selon l’Insee. Cette diversité se traduit par des cérémonies hybrides où cohabitent bénédiction laïque, rituel du thé chinois, troc de colliers tahitiens ou rupture du verre dans la tradition juive. Les officiants sur salon proposent un scénario sur mesure, bilingue, parfois trilingue, pour que chaque famille entende des passages dans sa langue maternelle.
Mix & match s’étend à la décoration : fleurs locales mais motif wax, cake design aux couleurs rangoli, papeterie où l’arabe côtoie le français. Les prestataires conseillent d’alterner les temps forts plutôt que de les superposer afin de respecter la symbolique de chacun. Un planning millimétré mentionne l’ordre précis des chants soufis, du handfasting celte et du discours républicain, sans allonger la durée globale.
Au salon, le stand « Rituels du monde » anime des ateliers de 30 minutes sur le mehndi ou le porte-fortune japonais mizuhiki. Les visiteurs repartent avec un mini guide pour traduire les formules de vœux dans dix langues et un tableau de correspondance des calendriers liturgiques, très utile pour choisir une date compatible avec plusieurs fêtes religieuses. Marteau de noces breton, foulard nigérian gele ou étole andine, l’objectif reste le même : célébrer deux histoires sans en gommer aucune.
FAQ salon du mariage 2024
Quel est le prix moyen d’un billet
Le billet plein tarif tourne autour de 14 € pour le salon parisien, référence la plus chère de l’Hexagone. En région, les entrées oscillent entre 6 € et 12 €. Les organisateurs proposent souvent un tarif réduit dès l’achat en ligne ou en prévente, comptez alors 2 € à 4 € de moins qu’au guichet. Enfin, l’accès est gratuit pour les moins de 12 ans et certains salons appliquent un demi-tarif pour les étudiants ou les détenteurs de carte CSE.
Comment obtenir une invitation gratuite
Quatre pistes fonctionnent presque à chaque édition :
- Newsletter des organisateurs : un formulaire d’inscription ouvre généralement trois mois avant l’évènement et envoie un e-billet gratuit dans la foulée.
- Jeux concours des exposants : robes, traiteurs ou photographes font gagner des invitations sur Instagram ou Facebook, souvent par tirage au sort hebdomadaire.
- Codes promo partenaires : hôtels et blogs spécialisés diffusent des liens à zéro euro pour attirer les futurs mariés dans leur ville.
- Comité d’entreprise : de nombreux CE disposent d’un quota de places offertes, il suffit de les demander à la permanence billetterie.
Peut-on réserver ses prestataires sur place
Oui, la majorité des stands disposent d’un terminal de paiement et d’un cahier de commandes. Le plus fréquent : signature d’un bon de réservation avec acompte de 10 % à 30 %, puis rendez-vous affiné en agence ou en visio dans les 15 jours. Avantage : tarifs salon, remises packagées ou services offerts (essayage supplémentaire, séance engagement côté photo). Pour les postes à forte demande, traiteur ou lieu de réception, décrocher un créneau directement sur place évite la file d’attente téléphonique du lundi matin.
Les tendances seront-elles valables l’an prochain
Les courants forts repérés cette saison s’installent généralement sur deux ou trois années. L’approche éco-responsable, les micro-mariages et la palette bleu Marseille terracotta continuent de gagner des parts de recherche, selon les données Pinterest et Mariages.net. Seule la mode évolue plus vite : la mini-dress laissera peut-être le champ à une longueur midi, mais les manches volumineuses et le drop-waist restent dans les carnets des créateurs pour la prochaine collection. Miser sur ces lignes directrices offre donc une marge de sécurité pour un mariage prévu à moyen terme.
De la mini-dress aux buffets zero waste, le salon du mariage révèle surtout la montée d’un mariage réfléchi où style, technologie et responsabilité avancent de concert. La vraie question n’est plus de suivre la tendance mais de choisir celle qui raconte le couple. Neutralité carbone, contenus instantanés, scénographies réemployables, lequel de ces marqueurs sera devenu indispensable lors de la prochaine saison nuptiale ? À chacun de saisir l’élan dès la sortie du salon pour façonner une célébration qui lui ressemble et poser sa propre empreinte sur la fête.
